Aller au contenu

Kinésithérapie

Filière Kinésithérapie

Descriptif

La Kinésithérapie (appelée physiothérapie dans la plupart des pays) est une profession de santé en constante évolution. Le kinésithérapeute base sa pratique sur les connaissances scientifiques actuelles et alimentées par la recherche, à laquelle il peut prendre part.

Agissant majoritairement sur prescription médicale, le kinésithérapeute intervient physiquement auprès de ses patients, à l’aide de techniques manuelles ou instrumentales pour accompagner le patient vers un état de bien-être physique et mental complet. Sa pratique se répartit selon les objectifs suivants : le maintien des capacités, la rééducation, la réadaptation et/ou la réathlétisation. Il peut prescrire certains types de matériel (cannes, orthèses, substituts nicotiniques, etc.). Il collabore étroitement avec les autres professionnels de santé dans le parcours de soins des patients.

Déroulement des études

Les études de kinésithérapie se déroulent sur 5 ans jusqu’à l’obtention du Diplôme d’Etat de Masseur-Kinésithérapeute.

Plusieurs voies d’accès possibles : 

  • Voie majoritaire : voie commune aux filières Maïeutique, Médecine, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie (MMOPK) : PASS, LAS (LSpS) ; 
  • Après une première année de licence STAPS ou de licence du domaine “Sciences, technologies, santé ” ; 
  • Plusieurs passerelles possibles : sportif de haut niveau, passerelle après l’obtention de quelconque master ou d’une licence STAPS, etc. 
    Toutes les voies d’accès diffèrent en fonction des IFMK. N’hésite pas à te renseigner sur les voies proposées par chaque IFMK.

Après cette première année, de la deuxième année à la cinquième année, les études se font au sein d’un des 54 Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) et sont divisées en 2 cycles. Le premier cycle est composé de l’apprentissage des bases théoriques et pratiques de la kinésithérapie (physiologie, anatomie), tandis que le deuxième cycle est davantage professionnalisant avec des périodes de stages plus importantes. La formation est répartie entre les cours magistraux (CM), les nombreux travaux pratiques et dirigés (TP et TD) et les stages, auxquels s’ajoute le travail personnel.

Vous trouverez sur ce lien le référentiel de compétences : http://www.fnek.fr/wp-content/uploads/2019/12/Référentiel-compétences.pdf.
Les modalités d’examen diffèrent entre des épreuves écrites et des oraux de pratique. Un projet d’initiation à la recherche sous forme de mémoire est aussi nécessaire pour obtenir le diplôme.
La formation requiert la validation de 300 ECTS sur les 5 ans, ce qui équivaut au grade master. 

Il existe aussi 4 IFMK sur le territoire Français qui accueillent des étudiants en situation de handicap (déficiences visuelle ou auditive). Un enseignement et un accompagnement adapté y sont dispensés durant 5 années au sein de ces IFMK publics. 

Selon les statuts des IFMK, il est important de savoir que malgré la délivrance du même diplôme d’État et de la même qualité de formation, les frais de scolarité sont variables et peuvent être à hauteur des frais universitaires (200€ environ) à plus de 10 000€/an à la charge des étudiants. 

Nous vous invitons à vous renseigner davantage sur les sites de chaque IFMK ou sur le site www.fnek.fr/les-etudes/carte-des-ifmk/ pour obtenir des informations sur les dates des journées portes ouvertes, les capacités d’accueil, le statut de l’IFMK ainsi que sur les dispositifs d’aide au financement des études. 

Stages et rémunération

7 stages, en France ou à l’étranger selon les possibilités des instituts et les recherches personnelles de l’étudiant, sont inclus dans la formation :

2 stages de 3 semaines en 2ème année (K2-L2)
2 stages de 6 semaines en 3ème année (K3-L3)
2 stages de 6 semaines en 4ème année (K4-M1)
1 stage de 3 mois en 5ème année (K5-M2)

Au cours de ces stages, l’étudiant est indemnisé de ses transports et forfaitairement à hauteur de 36€ en 2ème année, 46€ en 3ème année puis 60€ en master.

Ce parcours permet à l’étudiant d’acquérir les compétences théoriques et pratiques et des aptitudes concernant le relationnel, l’adaptation à la personne, la solidarité et le travail en interdisciplinarité, nécessaires à l’exercice de la Kinésithérapie.

Débouchés  

La profession de masseur-kinésithérapeute s’exerce actuellement majoritairement en libéral (à 80%), dans un cabinet par exemple. Ils peuvent également travailler en cabinet pluridisciplinaire dans certaines structures comme des maisons de santé pluriprofessionnelle, les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), etc.

Une autre partie exerce une activité salariée dans une structure hospitalière, une clinique, un centre de rééducation, etc.

Enfin,  il existe de nombreux domaines et structures où les kinésithérapeutes interviennent, offrant des perspectives professionnelles très riche :  dans des structures sportives, dans des stations thermales, des institutions de santé publique, etc.

Le kinésithérapeute intervient dans de nombreux champs cliniques :

  • Activité physique adaptée / sport santé,
  • Education à la santé/la prévention/l’ergonomie
  • Gestion de la douleur 
  • Kinésithérapie des lésions cutanées et des cicatrices
  • Kinésithérapie du sport
  • Rééducation cardiaque / respiratoire
  • Rééducation des troubles de l’équilibre / vestibulaire   
  • Rééducation des troubles liés à l’âge/en gériatrie
  • Rééducation du système musculosquelettique (épaule, cheville/pied, hanche, main/poignet, coude, genou, rachis)
  • Rééducation en cancérologie
  • Rééducation en neurologie (centrale ou périphérique)
  • Rééducation en pédiatrie  
  • Rééducation en pelvi-périnéologie  
  • Rééducation et santé mentale
  • Rééducation maxillo-faciale 
  • Rééducation vasculaire / lymphatique 
  • Soins palliatifs et accompagnement 

Source : site internet de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes

A la suite de l’obtention du diplôme, il est possible de poursuivre sa formation vers un master, un doctorat ou autre diplôme universitaire, suivre des formations continues, s’orienter vers le diplôme de cadre de santé, etc.

Pour les personnes entrées en formation de kinésithérapie à partir de 2023, il est nécessaire de savoir que deux années d’exercice salarié ou dans une zone sous-dotée seront obligatoires pour qu’elles puissent s’installer en étant conventionnés avec l’Assurance Maladie.

Contacts et ressources